Récupération des photos

Pour commencer, je transfert mes photos sur l'ordinateur qui est récent, mais j'ai eu pendant très longtemps un vieil ordi avec même pas un giga de ram. Je transfert donc les images, toutes, avec Nikon Transfert (comme je suis chez Nikon). Le logiciel est configuré pour copier automatiquement dans un répertoire [Sources], sur un disque spécial.
Les images sont renommées avec la date de la prise de vue suivi d'un nombre d'incréments. Chacune de mes photos a donc un numéro unique ce qui rend plus facile les futures recherches.
Mais le logiciel ne fait pas que ça, avant de lancer le transfert, je rentre les infos de copyright ainsi que les mots clefs en rapport avec la séance. Par exemple, le nom du modèle, le lieu et/ou l'occasion, le type de photos etc. On peut y mettre ce que l'on veut, alors si vous avez envie de faire une bibliothèque qui servira pour de la vente iconographique, vous pouvez rentrer la couleur dominante de l'image ainsi que des termes tel que "homme debout", "cuisine", "groupe en extérieur" ou je ne sais quoi.

Sélection

Le transfert est terminé, le logiciel ViewNX se lance automatiquement et affiche les images transférées. C'est encore un logiciel Nikon (c'est toujours plus simple quand on a une suite logicielle).
Alors commence le derushage. ViewNX est une visionneuse de photos un peu comme l'est Xnview ou Bridge. Je fais donc défiler toutes les photos de la séance en plein écran. Un raccourci clavier me permet de noter rapidement les images. Je n'utilise que deux notes 1 et 2. Le 1 correspond aux photos qui vont à la poubelle, le 2 a celles qui sont intéressantes et qui mériteraient d'être développées. Le tri se fait le plus rapidement possible, une ou deux seconde par image. Il peut quand même arriver de s'arrêter plus longtemps sur une image.

Cette étape est à faire le jour de la séance. Si vous n'avez pas le temps de développer et traiter les photos, faites quand même cette étape. L'air de rien cela vous fera gagner un temps considérable et évitera que vos photos dorment six mois avant d'être traitées ou ne soient carrément oubliées.

Le développement.

Une fois la sélection faite, j'ouvre Capture NX LE logiciel pour développer les RAW de chez Nikon.
C'est «à cause» de lui que j'utilise les deux logiciels précédents. Donc une fois dans Capture NX je n'affiche que mes images taguées "2".

Pour ceux qui aiment les nombres, disons que sur une séance de 300 photos je vais avoir entre 30 et 50 photos "2". Rassurez vous, je ne les développe pas toutes ! Je ne vais en choisir que quatre ou cinq pour une première fois. Il m'arrive de revenir plus tard en chercher.

Alors, qu'est ce que j'entends par développer. Je vais venir corriger l'expo si je me suis un peu planté pendant la prise de vue. Le plus souvent ce n'est que de l'ajustement, je récupère les valeurs basses et hautes, je booste légèrement les medium. Je joue aussi avec la balance des blancs.
Il n'y a pas de règles, Je ne vais pas développer de la même façon la même photos selon l'instant. Ce développement va déjà orienter les retouches futures. Une fois mes réglages fait, j'enregistre mon image dans un répertoire [En Cours] au format Tiff (non destructif).

La retouche

On y est enfin, la toile est enchâssée et apprêtée, on va pouvoir commencer à s'amuser !
Pour retrouver mes fichiers, j'ouvre Bridge qui s'ouvre directement sur mon répertoire [En Cours] et je choisis la photo que je vais travailler et je l'ouvres dans Photoshop.
Après avoir fait mumuse, j'enregistre le fichier en psd et j'exporte une version web en jpg en 800*531 pour un poids d'environ 100Ko. (Au dessus ça ne sert à rien et puis après ne venez pas vous plaindre qu'on vous a volé votre image qu'elle fait un 4 par 3 pour Auchan.)

L'archivage

Au final, je retrouve dans[En Cours] mes fichiers en triple : un fichier tiff brut, un psd et un jpg.
Quand je considère que mon travail sur la séance est terminé, je supprime le fichier tiff et je déplace le psd et le jpg sur un disque dur externe. Ce disque dur contient un répertoire par année, dans chaque répertoire j'ai un répertoire par modèle et c'est dans ces répertoires que je glisse les fichiers à archiver.

La publication

Pour finir je publie toutes mes photos sur ipernity (sauf cas exceptionnels), puis selon l'humeur sur divers sites de partages de photos.

Vous remarquerez que je ne sauvegarde pas à outrance, c'est un choix. Dans nos vies de dégénérés, il faut laisser la place à l'incertitude et au doute.
J'en connais qui mettent les sources sur dvd et sur un disque dur et les fichiers terminaux sur leur ordi, sur un serveur plus trois autres disques externes, un chez la belle mere, un chez la frangine et un dans un coffre afin de ne pas perdre les précieuses photos. J'exagère à peine !

Voilà donc comment je travaille. Cela peut paraitre long et fastidieux, mais ça l'est beaucoup moins à l'utilisation. Sans compter que toutes ces étapes préparent le travail de retouche. Je ne sais pas comment je vais retoucher telle ou telle photo, c'est en développant, triant, que viennent les idées.

Et vous comment faites-vous ?


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